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    Pourquoi les batailles font elle rage autours de moi ? Pourquoi le monde s’acharne-t-il sur les élus des Dieux ?  La poussière tourbillonne violement autours de chacun, aveuglant et paralysant les soldats de l’empereur. Vladimir, les yeux vides, contemple le désastre qui se joue devant nous...  Comment cela a-t-il commencé ? Nous sommes de simples personnes, que le destin a choisies, ceux a qui les dieux ont donnés des capacités hors du commun… à nous… élus.

     

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    La campagne défile sous moi, emportant mes peurs et mes angoisses loin de tout. Mes cheveux noirs volent dans le vent, m’emportant vers une autre destination, inconnue. Tout ce que j’ai connu n’existe plus… ma famille… mes amis… tout.

     

    Mes yeux argentés scrutent l’étendue verte qui s’étale devant moi. Un nouveau départ. Le conducteur du bus ne semble pas se soucier de moi, seule passagère en direction de la petite bourgade de Briesville. La ville apparait enfin au détour d’un virage, rayonnante dans le soleil couchant, pleine de vie. Une douce Mélopée envahi mon cœur, une musique qui m’appelle et réconforte mon cœur…comme une mère qui fredonne une chanson pour endormir son enfant… comme cette mère que je n’ai jamais eut.  Peut être que cette nouvelle vie m’apportera plus de bonheur ?

     

    Le bus s’arrête enfin, me tirant de la torpeur dans laquelle je m’étais enfoncée petit à petit. La chanson a disparu, et je descends  dans ma ville d’adoption. L’air y est pur, le paysage magnifique, les gens souriant. Ils ne font pas attention aux habits que je porte, essentiellement du   noir depuis la mort accidentelle de mon père dans sa voiture.  Mon nouveau domicile se trouve a 30 mètres de moi, imposante bâtisse aux briques noires cendre, un petit jardin clôturé derrière, abritant une serre. La porte d’entrée s’ouvre révélant ma tante, sœur de mon père, redoutable. Etant orpheline depuis sa mort, elle était ma seule parente.  J’entre dans cette maison noire, reflétant assez bien mon humeur et mes pensées. Ma tante est muette. Pas de conversations longues. Seulement des gestes brefs. Ma chambre est orientée vers la plaine, au second étage, sous le toit. Elle est petite mais ça m’est égal. D’étranges motifs en forme de spirale sont sculptées dans le bois sont au plafond. Le papier est rouge royal, s’alliant parfaitement avec le petit bureau louis XVI à coté de la porte. Je me sens bien, détendue. La vie sera peut être plus facile ici, sans cauchemars  dérangeants.  Demain j’irai dans mon nouveau lycée, situé à même pas trois minutes de là.                                                                    - Bonne nuit ma Tante, lui dis-je.  Elle me fit un vague signe voulant surement me rendre la pareille. Une fois la tête sur l’oreiller, je m’endormis d’un sommeil lourd et chargé de souvenirs sombres.

    Chapitre 1


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